Ce mercredi 3 octobre paraissait dans l’Avenir du Luxembourg un compte rendu du conseil communal de Nassogne du vendredi 28 septembre. Je ne connais pas les sources de ce journal, mais à ma connaissance, aucun journaliste ne se trouvait dans la salle du conseil vendredi soir. Comme mon nom est cité dans cet article, je voudrais vous apporter des précisions que l’auteur n’a pas jugé utile de préciser.

Un point à l’ordre du jour concernait le règlement de location de 2 vélos électriques acquis par la commune pour un montant de 5.000 EUR. L’article se contente de signaler que j’ai voté contre ce point. Sans mentionner le débat qui a précédé le vote, on voudrait stigmatiser qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

Bien évidemment, je ne suis pas contre l’utilisation de ce moyen de transport ! Dans notre commune vallonnée, il est d’ailleurs un vrai plus à la mobilité douce. Les aînés de Nassogne ne me contrediront pas sur ce point. Non, mon vote était guidé par les conditions dans lesquelles la décision d’achat de ces vélos s’est faite. Une décision prise par l’échevin des sports et le collège sans être soumise à l’avis de la commission consultative de l’aménagement du territoire et de la MOBILITÉ. À quoi bon des commissions consultatives si l’on ne prend même pas la peine de leur demander leur avis ? Pour rappel, la liste de la majorité en place (Intérêts Communaux) cite dans son journal de campagne la deuxième fierté de son bilan : la participation citoyenne. Cherchez l’erreur !
Pour moi, il était indispensable que la commission consultative de l’aménagement du territoire et de la MOBILITÉ soit consultée pour savoir si dans le cadre de la semaine de la mobilité, l’achat de ces 2 vélos était là bonne option pour l’usage de ce subside de 5.000 EUR dédié à la promotion de la mobilité sur la commune de Nassogne. Sur ce point, André Blaise, échevin des sports n’a jamais apporté de réponse valable à mes questions ou demandes d’explications.
Par ailleurs, les deux vélos sont déposés à l’office du tourisme dont les heures d’ouverture ne sont pas forcément en adéquation avec un usage du week-end par exemple. Autre question : les citoyens de Nassogne seraient-ils prioritaires sur les touristes ? Pas de réponse. En bref trop d’inconnues pour donner mon accord. Et puis, accord ou pas, nous étions devant le fait accompli, une tendance qui malheureusement se généralise depuis quelques années sur la commune de Nassogne…

Véronique Burnotte